Chômage temporaire

Le chômage temporaire, qui semblait s’être globalement normalisé en 2023 après les pics liés à la crise du coronavirus, a légèrement augmenté en 2024. La situation préoccupante de l’industrie et les fortes précipitations contribuent à cette augmentation du recours au chômage temporaire.

Nous observons une hausse de 5,3 % en unités physiques (paiements par mois) et une augmentation de 6,5 % en unités budgétaires (équivalents temps plein). Le nombre total de jours de chômage temporaire augmente également (+7,1 %). En revanche, le nombre de travailleurs et d’employeurs concernés diminue légèrement, respectivement de 1,9 % et 1,6 %. Il y a donc eu moins de travailleurs et d’employeurs touchés par le chômage temporaire en 2024 par rapport à 2023, mais l’utilisation du chômage temporaire s’est néanmoins intensifiée.

La mesure de crise du chômage temporaire pour les entreprises grandes consommatrices d’énergie, qui s’applique à partir du 01.10.2022, entre dans le chômage temporaire pour raisons économiques contrairement au chômage temporaire en raison de la pandémie de coronavirus, qui était enregistré comme chômage temporaire pour force majeure. Par conséquent, il y a une forte baisse du chômage temporaire pour force majeure par rapport aux années Covid.

Le chômage temporaire intempéries a augmenté en 2024, année au cours de laquelle nous avons enregistré 229 jours de pluie ou de gel, alors que les moyennes sur les cinq années précédentes étaient de 208 jours (Météo Belgique, 2024).